Mon kit pour le bikepacking

Publié le 11 avril 2023Nature

Que ça puisse vous aider. Mais petite mise en garde, je voyage avec très peu, parce que je n’aime pas porter et aussi un peu par philosophie, car ces moments dans la nature sont un aussi retour à la simplicité et une prise de conscience qu’on a besoin de pas grand chose pour être heureu.x.se. Voici ce que je prends en général pour un tour de 3 à 5 jours.

Les fringues

  • un cuissard (oui un seul): on le rince le soir quand on peut ou on passe une lingette sur la peau de chamois (unique cas où j’achète des lingettes, une abérration environnementale). Je suis une inconditionnelle des cuissards Rapha, les cargo ont des poches sur le côté, top pour le téléphone et autres trucs.
  • une brassière confortable: même deal qu’avec le cuissard, ça se rince le soir. J’aime bien les brassières Salomon car elles sèchent très vite.
  • un T-shirt: j’aime bien être à l’aise, mon T-shirt préféré vient du Café du Cycliste, il est hyper aéré et à des poches cyclistes derrière pour mettre la bouffe.
  • un legging: je le mets par dessus mon cuissard s’il fait froid, le soir et c’est aussi mon pyjama. J’adore les salomons, ils n’ont pas de couture, rien qui gratte ou frotte et ils ne se déforment pas.
  • un T-shirt manche longue pour mettre une deuxième couche et faire un haut de pyjama. Patagonia est mon go-to, ça sèche très très vite en cas de lavage.
  • une doudoune ultra light: j’ai la même depuis des années, une Patagonia qui ne pèse rien et me tient chaud le soir, la nuit ou dans les descentes.
  • une gore tex qui reste souvent au fond du sac mais est là en cas de grosse pluie ou de froid. Patagonia encore pour la marque, elle me sert pour tous mes sports, de la course à pied à l’alpinisme.
  • une paire de chaussette qui se rince facilement, Rapha pour la marque.
  • une paire de gants long pour les descentes, le reste du temps je roule sans gants (ce que je ne recommande pas forcément, en cas de chute c’est pas beau, je parle d’expérience). J’ai une vieille paire de gants Décathlon qui font l’affaire.
  • un buff qui sert de serviette, de tour de cou, de bonnet, de serre tête.
  • les shoes: j’ai des Rapha Explore, souvent je ne prends pas d’autres paires, je marche avec les cales, c’est pas très élégant mais ça fait l’affaire. Il m’est arrivé de prendre une paire de tongs - un faible pour les Zero Shoes qui se tordent dans tous les sens et ne pèsent rien.
  • une casquette parce que ça fait cycliste ! Et aussi parce que je n’ai pas de visière à mon casque et je mets donc la casquette dessous.
  • une paire de lunettes, j’adore les Rapha dont je me sers pour tous mes sports.

Trousse de toilette / secours

  • trousse de base avec: pansements, désinfectant, élasto, allumettes, paracétamol, ibuprofen, micropur quand l’eau est douteuse.
  • brosse à dent pour enfant car c’est tout petit, micro tube de dentifrice
  • idem pour le savon: micro-minus (je coupe un petit bout à la maison et le met dans une petite boite; ca fait aussi lessive)
  • des lentilles de rechange et du liquide (toute petite bouteille)
  • adhésif type duct-tape car je répare absolument tout avec ça, même mes pneus !
  • couteau: mon vieil opinel-de-quand-j’étais-petite me suit partout.

Outils

  • multi outils de base (vérifier si il est adapté à toutes les vis du vélo) + une petite pince
  • chambre à air + démonte pneu + liquide de tubeless + mèches, en cas de crevaison
  • pince à épiler pour les méchantes épines coincées dans le pneu
  • pompe
  • patte de dérailleur: oui ça se casse et dans la pampa, et bien on est content de l’avoir
  • plaquettes de frein, pareil, après des heures de descente en montagne, il ne reste souvent pas grand chose et ça couine !
  • une attache rapide pour la chaine, un démonte obus, une valve
  • un chiffon: alors là, c’est Jojo qui m’a initié. On est content de l’avoir quand il y a de la mécanique à faire ! Un petit bout suffit.

Pour dormir

  • on fait un oreiller avec le sac de selle, un truc en moins à prendre
  • sac de couchage ultra light et ultra compact, j’ai un plaid de chez Sea to Summit, sorte de demi sac de couchage ce qui implique je dors souvent habillée car c’est pas hyper chaud.
  • demi matelas - qui soutient juste les parties sensibles, des épaules aux hanches - de Thermarest
  • un bivy bag: bon je vais changer le mien qui est bien trop lourd donc je ne le recommande pas. J’aime pas trop dormir en bivy car ça condense beaucoup mais c’est bien moins lourd qu’une tente et beaucoup plus compact.

Où dormir ?

  • ben où on peut, certains terrains s’y prêtent bien d’autres….
  • autour des gites et des refuges: très confortable, ça permet d’aller manger chaud et de pouvoir s’arbriter en cas de pluie.
  • dans les campings: le top, la douche qui va bien et en général un sol plat.
  • on a essayé aussi les ruines (un peu glauque quand même), les alpages (ai eu peur d’une attaque nocturne de vaches), les bords de sentiers (là on est vraiment nases).

La bouffe

  • j’en ai toujours avec moi, en général des noix et fruits secs, des bananes séchées…
  • j’achète ce que je trouve dans les villages et essaie de ne pas trop me charger. Je ne suis pas du tout picky avec la nourriture, je mange ce qu’il y a et ça me va.
  • avec Jojo on se fait souvent un petit resto sur lequel on tombe par hasard, c’est le bonheur !
  • beaucoup d’eau: surtout l’été, pensez à repérer les points d’eau sur la carte avant de démarrer la journée. Il m’est arrivé de rouler avec 4 bidons dans les alpes lors d’étapes sans source. Dans ce cas là j’ai un bidon sur le cadre, deux sur la fourche avant et un dans le sac ou dans la poche arrière du tshirt. On y rajoute souvent des pastilles de Gu car il y a un peu de calories et des électrolytes, on les a testé sur les ultra en vélo et course à pied, ça marche pour nous.

L’électronique

  • le téléphone qui fait aussi GPS, monté sur le cintre avec un quadlock. J’utilise Komoot et Iphigénie et je télécharge les cartes au préalable pour les avoir en hors-réseau. J’ai parfois aussi une top 25 papier, ça c’est une habitude de vieille randonneuse. J’ai un gros téléphone d’une marque que tout le monde connait: ça fait donc aussi bureau (je travaille dessus - mails, programmes de coaching, blog, livre, contenu de formations, etc….), appareil photo et liseuse.
  • le câble pour charger le tél; je prends toutes les occassions pour avoir le max de batterie (les pauses dans les cafés, etc…), j’ai aussi un chargeur solaire (qui marche assez mal donc je ne le conseille pas).

Les sacs

  • J’essaie de limiter à trois: un de cadre, un de selle et un de cintre + souvent une banane à la taille
  • cadre: la bouffe + trousse de secours
  • cintre: les outils
  • selle: fringues + couchage
  • banane: papiers + fric (à ce propos, on pense à prendre du cash et un chéquier, car certains refuges hors réseaux ne prennent pas la carte).

Un vélo:¡

Ben oui quand même il faut y penser !

  • une bonne révision avant de partir ça vaut le coup. Et là, je dois avouer que je ne suis pas du tout à la hauteur, mon vélo couine, et je me dis que ça passera en roulant. Heureusement que Jojo y jete régulièrement un coup d’oeil.
  • j’ai un gravel bike, un Kona, que j’adore. J’aime l’idée d’utiliser le même vélo pour tout: je passe donc partout avec ce qui implique que oui je le pousse parfois !

Dans ce petit listing, je dis “je” mais entendez surtout “nous”; car tous ces trucs on été testés par Jo et moi. Même si les aventures solo restent importantes pour chacun d’entre nous, on adore les aventures à deux, et c’est comme ça qu’on raffine notre équipement un peu plus à chaque fois.