Pourquoi s’intéresser à la respiration ?
Il est légitime de se poser cette question, on respire tout le temps et depuis longtemps, et pour la plupart d’entre nous, ça ne se passe pas si mal. Alors pourquoi aller y changer quelque chose ?
Respirer moins ?
Et bien la plupart d’entre nous ne respire pas de façon optimale pour notre santé et pour nos performances physiques. Les études sont claires, l’hyperventilation est chronique dans nos sociétés modernes où le stress est omniprésent et surtout insidieux. Certes, nous ne respirons pas tout le temps comme si nous étions en panique, mais nous respirons trop fort et trop souvent sans s’en rendre vraiment compte. En respirant beaucoup, on entretient un état de vigilance permanent avec tout ce qui l’accompagne : inflammations, rythme cardiaque élévé, variabilité cardiaque faible, mauvais sommeil, désordres hormonaux, mauvaise récupération, dérèglements de l’appétit, irritabilité et j’en passe.
Une histoire d’oxygène
Ah, comment ça, on n’a pas tous entendu dire qu’il fallait prendre des “grandes” respirations pour bien s’oxygéner ? Et bien, c’est une idée très fausse. La biochimie de notre corps est en fait bien plus complexe; notre saturation d’oxygène est déjà à plus de 95% en temps normal (à moins d’être en haute altitude), ce n’est donc pas en respirant plus qu’on va faire rentrer plus d’oxygène dans notre corps. C’est en respirant moins. Et ceci grâce à ce qui appélé l’effet de Bohr et qui stipule, en termes simplifiés, que c’est bien une accumulation de CO2 dans le sang qui va inviter l’hémoglobine à lâcher l’xoygène qu’elle transporte afin que celle-ci puisse aller alimenter tous nos tissus (entendez ici muscles, organes, cerveau… tout ce qui dans notre corps a besoin d’énergie).
Respirer moins pour nourrir tout le corps
Le très sage Monsieur Bohr, un mathématicien biologiste Danois, l’a expliqué bien avant moi, c’était en 1904 me semble-t-il : quand on respire moins, quand on prend de moins grandes respirations, quand on respire lentement, on augmente le taux de CO2 dans le sang et hop, les molécules d’oxygène peuvent être libérées pour nourrir nos cellules. Miam, miam, un cycle vertueux s’initie, qui influe aussi sur notre système nerveux parasympathique, notre capacité d’attention et l’ensemble de notre physiologie. On est plus calme et plus performant sur le plan sportif également.
Pourquoi se former à la respiration ?
Alors franchement, ça donne un peu envie de s’y intéresser, non ? C’est ce que je vous propose dans la formation de breathwork et pranayama 20h. Ne soyez pas intimidé, pranayama et breathwork sont des mots compliqués pour désigner le travail respiratoire. Et la formation est destinée à tous les curieux ; je tâche de rendre les explications accessibles à tout le monde. On parle de la bio-chimie et de la bio-mécanique de la respiration, du système nerveux et on aborde la dimension énergétique. Mais surtout, on explore des exercices concrets qu’on peut tous mettre en place dans notre quotidien et/ou intégrer à nos entrainements sportifs, à notre pratique du yoga et de la méditation. Et oui, j’entends la question, on fait aussi des trucs à la mode, comme la respiration Wim Hof.
Les apports
Pour cette formation, comme dans ma pratique quotidienne du pranayama et du breathwork, je m’appuie sur différents apports : le pranayama traditionnel qui nous vient du yoga et le breathwork contemporain. La contribution certainement la plus important est celle de la méthode Oxygen Advantage de Patrick McKeown, cité maintes fois dans le fameux Respire de James Nestor, et sans aucun doute the specialiste de la respiration santé de nos jours. Je suis en ce moment même formée par Patrick dans le cadre d’une certification Advanced Oxygen Advantage Instructor. Bon, dans le micro milieu du breathwork, ça en jette, mais ce n’est pas le plus important : j’apprends, je mâchouille, j’intègre, je teste, et à mon tour je partage, sans prétention à l’exhaustivité mais avec passion et enthousiasme.
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